Les téléviseurs contiennent des matières premières précieuses (comme le cuivre) et des composants très polluants (notamment les métaux rares des tubes cathodiques).
En fin de vie, ils font l'objet d'une filière de valorisation et de dépollution spécifique pour les DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques).
Les évolutions technologiques rapides et leur marketing contribuent à accroître la fréquence de leur renouvellement, sans forcément attendre que le produit soit en fin de vie...
Famille : Audio, vidéo, multimédia
BON A SAVOIR : LES ENJEUX
Une dépollution est effectuée sur les appareils contenant des batteries, des piles, des fluides, des plastiques bromés.
Environ 75 % du poids de l'appareil est valorisé :
Les métaux ferreux et non ferreux sont valorisés à 80 % environ ;
Les piles et accus, à 75 % après élimination des substances nocives ;
Les cartes électroniques à 70 % après élimination des substances nocives ;
Le cuivre contenu dans les câbles et circuits est récupéré.
Les équipements électriques et électroniques génèrent d'autant plus de déchets qu'ils ont une durée de vie de plus en plus courte et font l'objet d'une surconsommation des ménages, liée aux évolutions technologiques rapides et à leur marketing.
Les appareils qui ne sont ni réparés, ni collectés, ni valorisés peuvent engendrer la diffusion dans l'environnement de sous-produits polluants. On sait que les plastiques des DEEE contiennent des RFB (retardateurs de flamme bromés) qui conduisent à les qualifier de « déchets POP » (polluants organiques persistants). Toxiques et bioaccumulables, se dégradant très lentement, les déchets POP ne peuvent ni être stockés avec les autres déchets, ni être incinérés avec les ordures ménagères, ni être recyclés.