Avant d'acheter, avant de jeter

Téléphone mobile et tablette

Les téléphones mobiles et tablettes sont composés de petites quantités de métaux rares (cobalt, lithium, néodyme, indium, mais aussi or ou argent), de métaux de base (cuivre, métaux ferreux), d'une batterie et de matières plastiques.

En fin de vie, il font l'objet d'une filière de dépollution et valorisation spécifique pour les DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques).

Famille : Audio, vidéo, multimédia

BON A SAVOIR : LES ENJEUX

Selon les fabricants, 85 à 90 % des matériaux utilisés sont recyclables.

Les mobiles, tablettes et accessoires en état de marche ou réparés sont mis sur le marché de l'occasion ou distribués dans les réseaux humanitaires.

Certains composants sont récupérés sur des équipements en fin de vie, à commencer bien sûr par les métaux précieux, pour fabriquer de nouveaux téléphones

Certains composants sont toxiques et peuvent polluer la nature, c'est pourquoi leur traitement par un centre agréé est indispensable.

On sait que les plastiques des DEEE contiennent des RFB (retardateurs de flamme bromés) qui conduisent à les qualifier de « déchets POP » (polluants organiques persistants). Toxiques et bioaccumulables, se dégradant très lentement, les déchets POP ne peuvent ni être stockés avec les autres déchets, ni être incinérés avec les ordures ménagères, ni être recyclés.

De sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, un téléphone portable épuise autant de matières premières que l’extraction de 7,4 kg de cuivre, il consomme autant d’énergie que 57 km parcourus en avion, dégage autant d’effet de serre que 85 km parcourus par en voiture...